24 mai 2011
La Consolante
J'aime pas les livres comme ça.
Ils sonnent trop beaux pour être vrais,
ils nous font sourire et nous donnent du bonheur,
ils nous font rêver,
et après ils sont finis.
On les referme. Et avec la dernière page envolée, les personnages retournent à leur vie de personnage.
Et nous, personnes de la vraie vie, nous retournons à notre vie de personnes de la vraie vie.
Et nous pensons à ces personnages et leur vie de roman qui, quand on l'a refermé, nous laisse vidés. Seuls. A notre vie à vivre.
C'est tellement plus facile de lire la vie des autres.
Aller, juste pour le plaisir, une citation :
"Mais tu l'aimais d'amour ? avait-elle fini par lui demander. [...] Ben oui, j'suis conne, moi... de quoi d'autre on peut aimer ?" (Mathilde)
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